Au cœur du mystère

Il est difficile d’écouter le son étrange que font les dragons en soupirant dans les os décrépis,

Qui peut bien entendre les chevaux de bois lorsqu’ils hennissent ?

À l’extérieur du store de bambou la nuit est claire, le vieux miroir scintille inutilement,

À l’intérieur de son palais, le roi du vide brille de mille et de mille feux.

La source est limpide, l’eau profonde, sur le bateau ballotté on espère des rames,

Et sur la place de l’éveil des anciens bouddhas, on attend l’héritier monté sur son char.

 

Tôzan / Genchûmei (“Au cœur du mystère“)

 

le roi du Vide

 


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