ni plus ni moins

Ce qui donne forme aux choses

n’est pas compris dans les limites des choses.

Car tous les êtres ont des limites, ce sont même elles

qui les déterminent comme êtres.

En sorte que :

Dans tous ces phénomènes tels que plénitude et vacuité,

accroissement et diminution,

bien qu’il soit à l’œuvre dans la plénitude et la vacuité,

le Tao n’est ni la plénitude ni la vacuité ;

bien qu’il soit à l’œuvre dans l’accroissement et la diminution,

il n’est ni l’une ni l’autre ;

il régit le début et la fin d’un processus,

mais il n’en est ni le début ni la fin, il préside

à l’accumulation et à la dispersion,

mais n’est ni accumulation ni dispersion.

_Tchouang tseu